Paroisse Saint-Hilaire de Villefranche - Brizambourg
Presbytère: 15, rue du Presbytère
17770 SAINT-HILAIRE DE VILLEFRANCHE

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L’église Notre Dame de l’Assomption d’Authon-Ebéon est une église romane du XIIe siècle, fortifiée au Moyen-âge.
A 1'intérieur, la nef se compose de quatre travées séparées par des colonnes romanes aux chapiteaux épannelés qui portent des doubleaux. Colonnes uniques, sauf  l'avant dernier pilier qui limite le chœur et qui est composé d'une grosse colonne portant un rouleau du doubleau cantonnées de deux plus petites qui, de chaque côté, portent un deuxième rouleau. Chacune de ces travées est voûtée sur croisées d'ogives à profil de boudin qui ont sans doute remplacé une voûte en berceau écroulée. Les nervures de ces croisées d'ogives reposent sur des culots de chaque côté des colonnes.
La nef est éclairée dans sa première partie, par 3 petites fenêtres romanes du côté nord.
Les deux travées du chœur sont éclairées de chaque côté par deux fenêtres romanes dont la voussure est supportée par de courtes colonnes dont les chapiteaux sont ornés de simples feuilles retournées. Le chevet est percé d'une grande fenêtre romane encadrée de deux colonnes portant une archivolte à pointes de diamant. Les abaques des chapiteaux se prolongent sur le nu du mur et vont rejoindre celles des colonnes d'angle. Au-dessus de la porte occidentale, une petite fenêtre romane.
Une porte latérale ouvre dans la troisième travée nord. Dans la deuxième travée sud, un grand arc fait communiquer la nef avec une petite chapelle voûtée en arc brisé. La travée suivante communique par un autre arc avec le dessous du clocher qui est supporté par une coupole sur trompes à une seule arcature.
A l'extérieur, la façade occidentale est flanquée de deux contreforts d'angle surmontés de créneaux et reliés entre eux par un chemin de ronde placé au-dessus du mur. Cette façade est percée d'une porte romane à trois voussures supportées de chaque côté par trois colonnes dont les deux premiers chapiteaux sont ornés d'animaux à longues pattes et à tête unique et les autres de feuillages. La première voussure est ornée de deux rangs de losanges. La deuxième, de pointes opposées avec un besant au milieu. La troisième, de moulures.
L' archivolte est ornée de pointes de diamants. Au-dessus de la porte, une petite fenêtre est encadrée de deux petites colonnes portant une voussure qui est entourée d'une archivolte ornée de petits besants décorés. Au-dessus de la fenêtre, une corniche est supportée par de petits arcs reposant sur des modillons dont trois seulement sont sculptés et représentent un petit personnage, une chimère et une tête d'animal qui pourrait être un loup dévorant un humain placé en travers de sa gueule.
La façade nord est flanquée de trois gros contreforts et de deux plus petits qui doublent les contreforts plats romans primitifs que l'on aperçoit au-dessus des nouveaux. Le doublage des contreforts a été rendu nécessaire au moment où on a voulu voûter d'ogives la nef de l'Église.
La première partie de la nef est percée de trois fenêtres romanes encadrées de colonnes aux chapiteaux simplement épannelés. Les abaques moulurées fortement, en se rejoignant ente elles, un cordon tout le Long du mur. Les voussures de ces trois fenêtres sont différentes: la première, simplement moulurée à son archivolte formée de deux raies de cœur opposées, la deuxième est ornée de deux rangs de losanges et son archivolte moulurée. La troisième est simplement moulurée.
Entre ces deux dernières fenêtres, 0n remarque les vestiges d'une porte endommagée par un incendie. Il en reste deux voussures: la première est formée de feuillages stylisés; la deuxième, de grandes marguerites.
Viennent ensuite deux fenêtres romanes très simples qui éclairent le chœur.
La façade sud qui a deux fenêtres semblables à cellesde la façade nord pour éclairer le chœur, est flanquée d'un clocher carré ayant àses angles des contreforts plats. Au premier étage, une fenêtre romane géminée et, au-dessus de la corniche, portée par des corbeaux, deux ouvertures en plein cintre sur chacune des faces.
Une petite chapelle fait suite sur la façade ouest du clocher et, dans l'angle du mur de la nef et de cette chapelle, une importante tour d'escalier quadrangulaire, construite moment de la fortification de l'église, dessert le chemin de ronde de ces fortifications par un escalier placé dans le mur sud.
Le chevet plat, limité de chaque côté par un pilastre plat, est divisé en trois parties, par deux colonnes à chapiteaux épannelés portant trois grandes voussures entourées chacune d'une archivolte à pointes de diamant. Un grand mur uni, la surmonte, portant un grand créneau à chacune de ses extrémités et, en son milieu, une brèche supportée par trois consoles. La voussure du milieu est percée d'une fenêtre romane.
La deuxième cloche de l'église Notre-Dame d’Authon a été bénie le 22 août 1774.
Un gisant, à l’origine dans une chapelle privative du château, a été placé en 1891 dans le cimetière communal, actuel jardin public. Le Chevalier d’Authon: jadis, était dans un enfeu de l’église. Il se trouve de nos jours dans l’église. Ce gisant en pierre représentant un cavalier avec son armure. La moitié inférieure du corps manque, la pierre ayant été cassée en deux, mais le lévrier accroupi qui était devant ses pieds existe toujours. Sur le pourtour de cette pierre tombale il y a une inscription en lettres gothiques.
La litre funéraire qui s’est révélée montre les blasons des différents seigneurs qui se sont succédé au château d’Authon.