Paroisse Saint-Eutrope en pays Jonzacais (Jonzac)
Presbytère: 16, rue Saint-Gervais
17500 JONZAC

Tél.: 05 46 48 02 54

@ jacquessureau@gmail.com

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Église ouverte de 9h à 19h

Fontaines d’Ozillac, église Saint-Martin.
Son église dédiée au grand Saint-Martin, évêque de Tours, avait été bâtie au XIIe siècle et formait un simple rectangle, large de 10 mètres et long de 30. Elle était comprise dans l’architecture de Montendre, et relevait de l’abbaye de Baignes, ordre de Saint-Benoît.
Plusieurs siècles après, on y ajouta deux bas-côtés, moins larges et moins longs que la nef principale, au commencement du XVe siècle.
Cette église fut dévastée par les calvinistes, qui n’épargnèrent que son beau portail roman et la chapelle actuelle de Notre-Dame. Ce portail du XIIe siècle, se voit encore tout brillant de son antique symbolisme chrétien;ses trois voussures sont chargées d’ornements. Sur l’ archivolte inférieure se remarque un agneau nimbe, marchant sur un globe;en sa présence deux anges se voilent de leurs ailes, tandis que deux saints personnages adorent l’agneau mystique.
La voussure du milieu est chargée de monstres de toutes sortes: de lions, de dragons, de serpents, de colombes, d’autruches aux longues jambes, aux forts becs, s’acharnant sur une proie. C’est la violence, la destruction, la ruse, la cruauté opposée a la douceur chrétienne, figurée sans doute par la colombe.
A la voussure supérieure, se montrent six chevaliers debout et disposés au combat;ils sont armés de lances et de bouclier tels qu’on les portait au XIIe siècle;l’un de ces boucliers est chargé d’une croix fleur de lys.
Ce portail est accompagné de deux fausses portes, avec les ornements propres a cette époque de foi et d’inspiration religieuse.
L’arcature qui surmonte ces portes, est formée de six archivoltes reposant sur sept groupes de colonnettes germinées, dont les chapiteaux présentent des mascarons aux figures horribles et menaçantes;on croit y reconnaître l’image des sept pêchers capitaux a la partie supérieure de la façade, existent des mordillons, figurant des têtes de monstres grotesques ou repoussantes.
Le portail de la deuxième nef, bien postérieur au premier, est orné de deux colonnettes élégantes et capricieuses et entouré de plusieurs coquillages une coquille plus amples se voit au centre et surmonte un écu ceint d’une couronne. L’inscription suivante, en lettres longues d’environ un centimètre, indique l’âge de cette porte latérale:
«FAICT L’AN MVCXLII (1542) CE PORTAIL D’EGLISE»
Lorsqu’on pénètre pour la première fois dans cette église, on est frappé de la majestueuse étendue de l’édifice, ses voutes, très élevées, sont ornées de nervures qui se coupent en diagonales, elles viennent reposer sur quatre gros piliers qui séparent les deux nefs. À la clef de voute de l’ abside du bas-côté on remarque six pommes de pins artistement sculptées dans l’arcade au-dessus de l’autel.
L’ abside principale est digne d’attention;autrefois elle était éclairée par trois belles fenêtres romanes, étroites, élancée, embellies par des groupes de colonnettes. Ces fenêtres sont actuellement murées.
La tradition veut qu’à côté de l’église, il ait une communauté de religieux (Bénédictins sans doute), et l’on suppose que les deux grandes arcades, pratiquées dans le mur de l’église, communiquait avec les cloitres.
En 1767, l’abbé Denis Ailhaud de Virolles, Cure des Fontaines, entrepris de réparer cette antique église, en particulier la grande nef dont la charpente, son seul abri, s’appuyais sur de hideux piliers de bois, ce qui donnait à l’édifice l’aspect d’une halle. La fortune assez considérable de M. Ailhaud lui permit de faire réédifier les voutes en pierre. D’édifier des piliers, ainsi que des contreforts extérieurs. On ouvrit une carrière à Chodie,   près du Moulin de la Migette, lieu découvert providentiellement lors d’une halte de la procession entreprise pour attirer les bénédictions du ciel sur l’œuvre, alors que tout le monde s’accordait à dire qu’on ne trouverait de pierre convenable que dans les carrières de Jonzac. Le 30 juin 1768, se lit la bénédiction solennelle de la première pierre des piliers qui devaient porter les voutes. Ce généreux prieur ajouta à ces constructions, le dallage en brique de toute l’église.
Il répara la sacristie, rebâtit le clocher en pierre de taille et y replaça les deux cloches, plus une horloge de 700 francs;enfin il environna le cimetière de murailles. La voute élégante de la chapelle, dédiée à Notre-Dame, avait été érigée vers 1543.Ce digne ecclésiastique distribuait deux fois par semaine une fournée de pain aux nécessiteux, et chaque année pour les fêtes de Noël, il donnait aux pauvres, trois cents aunes d’étoffe, pour les garantir des rigueurs de la saison.






























Icône de la descente aux enfers.

 

Origine de Russie du XVIe siècle.
Conservée au musée des Icônes à Recklinghausen.

 

La descente aux enfers se situe entre la mort du Christ sur la croix et sa résurrection. C’est le moment où le Christ, présent dans l’Abîme, éclaire les ténèbres par sa divinité, fracasse les portes qui retenait prisonniers les hommes, et libère l’humanité du joug de la condamnation due au péché.
La Christ, penché vers Adam, le saisit au poignet. Eve tend les mains, mais les couvre de son voile. À l’arrière sont présents le jeune roi Salomon, le vieux roi David, le prophète Jean le Baptiste et d’autres personnages de l’Ancien Testament.