Paroisse Saint-Eutrope en pays Jonzacais (Jonzac)
Presbytère: 16, rue Saint-Gervais
17500 JONZAC

Tél.: 05 46 48 02 54

@ jacquessureau@gmail.com

🌍 http://saint.eutrope.free.fr

Église ouverte de 9h à 19h

Léoville, église Saint-Christophe.
L’église paroissiale Saint-Christophe de Léoville, à la nomination de l'évêque de Saintes, est implantée au centre du bourg, au milieu d'une esplanade gazonnée (ancien cimetière). Dans la deuxième moitié du XIIe siècle est construit un vaisseau tout en longueur (32 x 8 rn), muni d'une façade ouest à arcades aveugles et d'un chevet plat. Au XIIIe siècle, le portail ouest est reconstruit au gout du jour et la nef reçoit peut-être ses premières voûtes d’ogives.
Au XVe siècle, un clocher-porche gothique est construit en avant de la nef. Accosté de deux petites chapelles est élevé en avant de la façade romane, ce qui allonge l'église de quelques cinq mètres.
L’étage surmonté d’une flèche est percé de baies géminées, soulignées d’un cordon. Sa base forme un narthex.
De chaque côté de ce porche fermé s’ouvre deux petites chapelles aux voutes ornées de blasons et reproduisent des consoles d’angle sculptés de personnages grotesques.
La façade du XIIe siècle est percée d’un portail ogival. Les voussures retombent sur les trois chapiteaux des colonnes-tores.
La porte est flanquée de deux baies aveugles en plein cintre d’un bandeau en zigzag et de pointes de diamant. Autour du portail, une inscription presque illisible affirme: «Les français reconnaissent l’existence de l’être suprême et de l’immortalité de l’âme».
Egalement au XVe siècle, la nef est doublée au nord. Ce voûtement est détruit lors de guerres de religion et les voûtes d’ogives sont refaites en 1872.
Les grands arcs brisés qui séparent les deux vaisseaux de la nef retombent en pénétration sur de grosses piles cylindriques. Sur le mur sud, un groupe de trois colonnes ornées de gros feuillages reçoit les nervures de voûtes. Le mur latéral sud de la nef jusqu’au chevet a été reconstruit avec des matériaux anciens dont certaines pierres sont sculptées.
La grande verrière à remplage est suivie de trois fenêtres romanes ornées de billettes et de pointes de diamant.
Le chœur à chevet plat, plutôt rare en Saintonge, est éclairé par un triplet roman à colonnettes et aux cintres polylobés. C’est une disposition que l’on trouve plutôt à l’extérieur des églises.
A l’extérieur, ces trois fenêtres n’ont pas de colonnettes et sont surmontés d’une corniche taillée en sifflet sur consoles et d’une vaste ouverture en demi-lune.
En 1996-1998, une campagne de restauration a permis de mettre à jour de peintures murales et une litre funéraire, saisissant portrait de la mort. 

Cet édifice vient d’être inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Chaire en pierre et la rampe en fer forgé du XIXe siècle.
Huile sur toile, Crucifixion, début du XIXe siècle.




Au XVe siècle, la façade du XIIIe siècle est masquée par un clocher-porte
et une nef vient élargir au nord le vaisseau à trois travées.


 

 

Construite aux XIIe et XIIIe siècles, l'église Saint-Christophe a conservé
de nombreux vestiges romans.
Elle posséde un des rares chevets romans plat de la Saintonge.


Autrefois deux autels étaient placés dans le martex.
Les fidèles venaient faire des voeux pour leurs animeaux malades.

" Acrobate" du portail intérieur
XIIIe siècle


Quel est ce petit animal dont la tête émerge d'un feuillage?
Une chèvre ?

Blason



A l'intérieur, le choeur est éclairé par un triplet roman à cintres poylobés, disposition exceptionnelle que l'on recontre habituellement à l'extérieur des églises.





Etrange litre funéraire que celle de Léoville, unique dans la région.
Elle est complètée par une impressionnante représentation de la mort.

Les lettres encore visibles au-dessus du squelette autorisent à interpéterainsi l'inscription " HODIE MIHI CRAS TIBI" , adage latin qui se traduit par:
" Moi aujourd'hui, toi demain" .


Les peintures murales témoingent de trois époques.
Le XVe siècle est représenté par un décor ocre rouge simulant un faux
appareil décoratif orné de roses à six pétales, de fleurs de lis, et d'éléments
architecturaux stylisés;


Il subsiste sur un des pilliers une belle
croix de consécration du XVe siècle.


Lors de la cérémonie de consécration l'évêque oint les croix,
préalablement peintes ou grvées dans l'église. Leur nombre de douze symbolise les apôtres.


 

 

Huile sur toile, Crucifixion,
début du XIXe siècle.

 

 


Détails du triplet roman à cintres du choeur.

 





Des motifs végétaux ornent un fond bleu.

Le choeur de la chapelle nord s'illumine d'une peinture murale du XIXe siècle.



 

 

 

Les vitraux contemporrais sont les oeuvres de Philippe Riffaud
et Françoise Théallier des " Ateliers Saint-Joseph" .

 

 

 

 

 

 

La verrière éclairant la chaire, est du XIXe siècle. Elle est signée Auguste Charlemagne.
Représentant Saint-Jacques de Compostelle
en pèlerin et Sauint-Christophe.