Paroisse Saint-Eutrope en pays Jonzacais (Jonzac)
Presbytère: 16, rue Saint-Gervais
17500 JONZAC

Tél.: 05 46 48 02 54

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Église en travaux

Ozillac, église Saint-Michel
Construite aux XIIe et XIIIe siècles par les bénédictins de Saint-Europe de Saintes, dans l'enceinte du château, cette église a été fortifiée en 1530 lorsque le château a été rebâti. La chapelle de Saint-Michel est de 1460. La chapelle de la Sainte vierge est de 1535.
Une échauguette, petite chambre de tir en surplomb, termine chacun des gros contreforts aux extrémités de la façade. On y accédait par un chemin de ronde qui courait le long des murs de la nef. On peut encore remarquer des traces de balles sur la façade.
En 1652, les Frondeurs du Prince de Condé à l’époque de la fronde ruinèrent château et église. Le clocher fut renversé, les voûtes effondrées. L'église ne fut réparée en 1667, par les soins du prieur de Saint-Eutrope de Saintes, Armand du Caurroy.
De base romane, cette église fortement remaniée présente un bel exemple de portail gothique. Son portail tripartite est d'ordonnancement roman. II se compose donc d'arcs gothiques à légères brisures et à moulures arrondies. Son arc central est trilobé. L'ensemble de trois arcs est surmonté de gâbles. Les arcs de baies aveugles également dentelés de lobes sont séparés du portail par une aiguille de pierre. Elles devaient à l'origine recevoir de grandes statues aujourd'hui disparues. II ne reste plus que les dais. L'étage au-dessus d'une corniche travaillée n'est percé que d'un grand oculus.
Les murs nord et sud sont percés de baies différentes, roman tardif et gothique.
Le chevet se termine par une abside demi-circulaire enserrée par des chapelles gothiques ajoutées au XVe siècle. Au centre de l' abside, entre les pilastres plats, trois fenêtres romanes avec colonnettes et cordon à têtes de clou.
L’ abside en cul-de-four du chœur a une jolie décoration de fenêtres à plusieurs rouleaux et de colonnes montant du sol.
Le croisillon nord forme deux chapelles sous laquelle existe une crypte ossuaire du XIIIe siècle.
L’église a été restaurée en 1891 par les soins de monsieur l’abbé Cossuel, curé de la paroisse.

Bannière de processions de Saint-Michel terrassant le démon, XVIIIe siècle
La crucifixion, toile par Vincent, 1785
Cloche en bronze de 1640
Voûtes et clefs de voûtes, mordillons à tête humaines
Enfeu dans la nef, sarcophages à l’extérieur
Tombeau de la famille Mortemer du XVe siècle.



















Marie Madeleine
au pied de la Croix.
Signé P. Vincent 1785.

Simon le Cyrènéen,
d’après Eustache le Sueur,
peintre français né et mort à Paris
1616-1655.

Saint-Michel, patron d’Ozillac. D’après Guido Rémi,
peintre italien né en 1575, mort à Bologne en 1642.
Ce tableau a été exécuté par le Comte de Saint-Legier
et offert à l’église d’Ozillac.