Paroisse Saint-Martin de Mirambeau
Presbytère: 11, rue des Récollets
17150 MIRAMBEAU

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Église en travaux

Petit-Niort, commune de Mirambeau, église Saint-Martin.
En l’église du Petit-Niort, les siècles nous ont légué l’un des plus vénérables monuments religieux de la région de Jonzac.
Acceptant le XIe siècle comme époque de construction de l’église romane, nous remarquerons toutefois que cette dernière ne fit que remplacer un édifice beaucoup plus ancien.
Sans plus chercher sa remonter aux lointaines origines, admirons plutôt l’église présente, et tout d’abord se puissante façade qui se compose d’un portail en plein cintre et d’une galerie de cintres. Au-dessus, des mordillons en bec de flûte d’une corniche disparue a été disposée une suite d’arcs qui couronne l’ensemble.
Le portail compte cinq voussures et un cordon double. Les pieds-droits sont garnis de colonnettes à chapiteaux cerclés de listels. Les dents de scie des tailloirs forment un bandeau qui s’étend jusqu’aux extrémités de la façade;
La galerie s’appuie sur une corniche ornée de chevrons. Les cintres retombent sur des colonnettes séparées par des pilastres.
La façade se continue à droite par un mur que perce une porte.
Les murs latéraux, presque tous reconstruits en moellons, sont percés de fenêtres à un meneau. Sur le côté nord vers le milieu de la nef, une ancienne fenêtre a été conservée.
L’ornementation de la façade est bien caractéristique du XIe siècle.
Considérant la finition des motifs architecturaux du Petit-Niort, nous sommes devant une des plus belles réalisations saintongeaises effectuées dans ce style.
Avant de gravir les quatre marches qui conduisent au portail principal, on est d’abord amené à considérer la façade romane, remarquablement élégante dans ses proportions, bien conservée, revêtant en définitive un caractère imposant.
Le clocher reconstruit est une maçonnerie sans style, à toit pyramidal d’ardoises.
Le chevet a conservé au nord des arcades indiquant l’existence d’anciens bâtiments. Il est consolidé au sud par des contreforts du XVe siècle.
Son mur oriental comporte sur la droite un ensemble roman, à éléments superposés. Au raz du sol, s’ouvrent des baies avec bordure en tore et onglets entourant les cintres, au-dessus trois fenêtres dont les pleins cintres s’appuient sur des colonnettes adossées avec chapiteaux annelés.
L’autre partie, plus récente, est percée d’une verrière à deux meneaux, surmontée d’un pignon obtus.
Accolée au mur sud existe encore la base de l’ancienne tour d’escalier qui desservait le clocher roman  .
D’un style «monoportail», elle devait correspondre jadis à une nef unique. Les contreforts, peu marqués, sont situés sur les retours, de même le dessin général, dit en «arc triomphal» est rare. Le mode de construction de cette façade est très local.
Un mur latéral de l’église actuelle, reconstruit en moellons, comporte un très ancien vitrail constitué de deux plaques de pierre superposées dans lesquelles ont été pratiquées de petites ouvertures (motifs géométriques très grossiers): un tel ouvrage daterait de l’époque mérovingienne. Ch. Connoue estime que l’ensemble en question est presque unique en son genre: établissant une parenté avec d’autres vitraux existants à Fenioux, on accorde la plus grande ancienneté à celui du Petit-Niort.
Les voûtes de la partie gauche du chœur constituent la partie la plus ancienne de l’édifice après les restes du XIe siècle.
Cette manifestation d’un art que d'aucuns ont qualifié de «romano ogival» appartient vraisemblablement à la fin du XIIe siècle. Quoi qu'il en soit, nous sommes en présence d’un véritable travail d’artiste.
Les chapiteaux dont les tailloirs sont nus portent des écailles, ou des têtes d’animaux encadrées de motifs végétaux, le tout très stylisé.
Au XVe siècle fut entreprise l’édification de la nef gothique, dite de la Vierge;sur un de ces piliers, des coquilles Saint-Jacques rappellent la situation du Petit-Niort sur l’ancienne route de Compostelle.







Les plaques de pierre ajourées, ancêtres des vitraux, étaient destinées à éclairer les lieux à une époque où le verre n’était pas d’un emploi courant.
Un mur latéral de l’église actuelle, reconstruit en moellons, comporte un très ancien vitrail constitué de deux plaques de pierre superposées dans lesquelles ont été pratiquées de petites ouvertures (motifs géométriques très grossiers): un tel ouvrage daterait de l’époque mérovingienne. Ch. Connoue estime que l’ensemble en question est presque unique en son genre: établissant une parenté avec d’autres vitraux existants à Fenioux, on accorde la plus grande ancienneté à celui du Petit-Niort.










La crypte, communiquant avec le cœur par un escalier de pierre, située exactement sous la dernière travée de l’église en direction du levant a conservé sa voûte en berceau et ses frises.
Cette chapelle souterraine, dédiée à Saint-Roch, servait semble-t-il à l’exposition des reliques.