Sur la place dégagée du village, l'église Saint-Martial s'impose, édifiée aux XII et XIIIe siècles puis modifiée à l'époque gothique.
Précédé de quatre marches, le portail en arc brisé de la façade est souligné d'un cordon ouvragé surmonté d'un fleuron garni de feuilles de choux. Une petite baie simple et étroite s'ouvre au-dessus.
La nef longue et haute est ajourée au sud par quelques baies étroites. Placées en hauteur sur le mur nord, des petites ouvertures romanes à linteau monolithe gravé sont significatives de l'ancienneté de la nef. Au bas de ce même mur, une porte seigneuriale subsiste sous un linteau monolithe gravé de faux claveaux.
L’imposant clocher de deux étages a gardé sur les faces latérales la trace de grands arcs, révélant l'existence d'un ancien transept. Le premier niveau développe une arcature de six baies aveugles en plein cintre, alors que le niveau supérieur développe cinq baies dont certaines sont ouvertes. On peut toutefois remarquer que chaque face du clocher compte onze baies, composition rare. Deux lourds contreforts ont été ajoutés au nord, on peut y voir le réemploi d'une colonne incluse dans la maçonnerie.
A l'intérieur la travée sous clocher est couverte d'une coupole octogonale sur trompes reposant sur des chapiteaux de colonnes romanes.
Le grand arc brisé donnant accès au chœur s'appuie de chaque côté sur un groupe de trois colonnettes à chapiteaux dont les fûts sont taillés en pointe.
Les deux travées du chœur du XIIIe siècle sont couvertes d'une voûte d'ogives avec clés et formerets. Les nervures sont portées par des faisceaux de colonnettes à chapiteaux ornés de feuillages.
Le mur du chevet est percé à l'orient d'un grand fenestrage à deux meneaux.
Sous le chœur existe une profonde crypte carrée voûtée sur croisée d'ogives.

Une statue de Saint-Martial.
Chaire en bois du XIXe siècle, qui à la particularité d’avoir une cuve galbée ornée de cordons joliment sculpté de motifs végétaux.
Colonne galbée à chapiteau faiblement gravé appartenant à un roman primitif.