Paroisse Saint-Antoine de la Lande en Saintonge
Presbytère: 25, place Ambroise Sable
17240 SAINT-GENIS-DE-SAINTONGE

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Église fermée

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L’église Saint-Pierre, construite dans la seconde moitié du XIIe siècle sur un plan en forme de croix latine avec abside et absidioles, elle affirme d’abord sa présence par l’importance de son clocher à toit plat dont chacun des trois étages est traité à se manière propre.
C’est ainsi que l’on trouve d’abord un jeu de hautes baies aveugles séparées par des pilastres sans ornementation, suivi, après un fort talutage de la maçonnerie qui en réduit les dimensions, par un étage montrant deux larges fenêtres sur ses faces aux angles garnis d’une forte colonne à chapiteau et, enfin, le dernier niveau (beaucoup plus tardif) éclairé par une seule fenêtre sur chaque face.
La façade occidentale montre la division classique en trois niveaux (enserrés entre des contreforts plats) et surmontée d’un pignon. Mais on notera que cette division est très inégale et que la partie inférieure occupe, à elle seule, la quasi-moitié de la hauteur totale. Ceci explique l’importance du portail initial dont il ne subsiste que l’arcade extérieure avec son cordon en pointe de diamant et montre qu’après avoir été muré, cet ouvrage a été muni, au XVe siècle, d’une porte en anse de panier avec moulures prismatiques sous un fort cintre orné de feuilles de chou et d’un volumineux fleuron, tel que nous le voyons aujourd’hui.
Une mince corniche marque ensuite l’étage suivant, occupé par une arcature à six cintres aveugles avec toujours ce motif à pointe de diamant.
Quand à l’étage supérieur, il offre à la vue ses trois baies cintrées dont seule est percée celle de l’axe. À noter que, des colonnettes qui en enrichissaient l’aspect, bien peu sont demeurées en place. Les absidioles et l’ abside qui occupent l’autre extrémité de l’édifice constituent, à l’évidence, les parties où le sculpteur roman a donné libre cours à sa virtuosité et à son imagination. On pourra y trouver quelque excès mais c’est aussi, au-delà d’une réelle surcharge, l’expression, dans le choix des sujets, d’une verve qui est bien celle du Moyen-âge. Lui fait suite le cœur, voûté  en berceau brisé et qui donne accès à l’ abside en cul de four prenant jour par ces mêmes fenêtres dont on à l’extérieur de l’édifice et qui, à l’intérieur, restent d’une grande austérité.






Maquette métal, réalisée par Monsieur Marcel Barré